Le monument trônant au sommet du célèbre plateau, aurait bien pu
ressembler à tout autre chose que celui qu'on connait.
Napoléon III, se prend de passion pour retrouver la Gergovia décrite par Jules César. En 1860, il fait entreprendre des fouilles conséquentes, non sur le plateau même mais à la Serre d’Orcet et à la Roche-Blanche, collines sur lesquelles, si Merdogne est effectivement Gergovie, devraient nécessairement être découverts les deux camps de César. Il est mis au jour des fossés et c’est là la « preuve » tant espérée. Napoléon III accepte dès lors la requête des habitants de Merdogne de rebaptiser leur village « Gergovie ».
En 1900, un concours est lancé afin de créer un monument au sommet du plateau de Gergovie. Voici un aperçu des différentes propositions reçues:
En 1900, un concours est lancé afin de créer un monument au sommet du plateau de Gergovie. Voici un aperçu des différentes propositions reçues:
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Project de tumulus présenté par le Dr. Dourif
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Le monument aurait 23 mètres de haut.
Finalement, le projet de l’architecte clermontois Teillard sera retenu.
Le monument, en pierre de Volvic, mesure 26 mètres de haut. Il est composé de
trois colonnes, surmontées d’un casque gaulois. Le tout disposé sur un tumulus ouvert
à deux endroits (Est et Sud-Est). Une inscription est gravée sur la face ouest
du monument, rédigée en latin par le docteur Girard dont la traduction est la
suivante : «En ce lieu, le chef des Arvernes Vercingétorix a infligé une
défaite à l’envahisseur César». Les gradins masquant le socle en maçonnerie ont été aménagés en 1942.